Il faut éviter d'empâter son travail, plus les couches de pastel sont épaisses moins elles s'accrochent sur le support. Avant de fixer, en cours de travail ou lorsque l'œuvre est achevée, il faut éliminer le maximum de poudre en tapotant sèchement l'œuvre pour faire tomber l'excédent. Appliquer le fixatif avec parcimonie et prudence.
Testez vos fixatifs : Cachez une partie du travail avec une feuille de papier, fixez l'autre partie, laissez sécher, vous verrez rapidement si les couleurs s'altèrent.
Le Pastel est opaque et ne se mélange pas
Il n'est pas opaque et se mélange parfaitement s'il est appliqué sans épaisseur, il est opaque appliqué en touches vigoureuses. L'on obtient par superpositions légères, (dilutions ou "glacis" en peinture à l'huile) des subtilités de teintes admirables et, par mélanges judicieux, des teintes introuvables dans le commerce.
Tenue du Pastel à la lumière
Une autre affirmation erronée, "les couleurs passent exposées à la lumière ou au soleil"... alors qu'il suffit de visiter les Musées pour découvrir la fraîcheur des oeuvres du XVI, XVII et XVIII éme siècles. Les constituant des pastels de bonne qualité sont inertes (craie blanche, Blanc d'Espagne, talc calciné, Kaolin, etc.)
Voici un test : Cacher la moitié d'une oeuvre avec un papier opaque, exposer l'œuvre en plein soleil durant plusieurs jours. (Les couleurs fragiles à la lumière sont signalées par les fabricants)
L'absence d'huile, de médium et de vernis, le met à l'abri des phénomènes d'oxydation qui sont à déplorer pour la peinture à l'huile dont les couleurs noircissent avec le temps.